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« Alors, tu as trouvé une petite copine? », « Elle t’a trop maté, tu as tes chances avec elle ! », « Mais, ça ne te manque pas d’être avec quelqu’un ? », « De toutes façons, tu ne trouveras personne, tu es beaucoup trop difficile ! », « Il te faut quoi ? Un mannequin ? », « Tu irais tellement bien avec elle ! ». Voilà les phrases que j’entends régulièrement. Oui, les gens s’inquiètent de ma situation matrimoniale, donnent leurs avis, et pensent détenir la vérité sur le pourquoi du comment de mon célibat. Quel vilain mot ! Mettons les choses au clair, voulez-vous…
Pour commencer je vous avoue que le modèle maison-bébé-chien ne m’attire pas du tout. Attention, je ne critique en aucun cas ce schéma. Actuellement, ce n’est pas ce qui me fait rêver, tout simplement. Cela ne m’empêche pas de trouver ce fonctionnement très beau surtout quand il est vécu normalement. J’entends par là, continuer à voir ses amis par exemple. Ne pas se renfermer sur soi juste parce qu’on vient d’avoir un bébé chouchou loulou choupinou blablabla d’amour. Les gens qui arrivent à mêler leur vie d’avant avec les nouveautés de l’actuelle ont tout mon respect. Ceux qui affichent tous les quatre matins les photos de la construction de leur future maison, ou encore celles de leur bébé, n’ont par contre pour moi que peu d’intérêt. « Tu comprendras quand ça t’arrivera ! Tu feras comme les autres ! ». J’ai la prétention de penser le contraire ! Alors, j’entends déjà certains me dirent : « Le mec dit ça et raconte sa vie sur son blog. Complètement mégalo ! ». Je ne peux que leur donner raison. Mais derrière ces textes il y a un réel travail (comment j’me la raconte !), pas seulement une envie de montrer. Si c’était le cas, je posterais quotidiennement des photos de ma ganache sur Facebook ou Twitter. Bref…
Il y a aussi les… conseils amoureux. Parlons-en. La plupart du temps, il n’y a aucune objectivité dans ces paroles en l’air. Il y a seulement une envie de me voir trouver quelqu’un. De me « maquer » ! De faire comme les autres. Les personnes qui conseillent ne voient jamais, ou n’ont pas envie de voir les obstacles qui peuvent se poser entre moi et ladite personne si parfaite. Du coup on en viendrait à croire que l’amour est une science exacte et simple. Tu veux tu prends ! Ouais, mais dans la réalité ce n’est pas si simple. Mais ce qui me fait le plus rire, c’est l’écart de goût qu’il peut y avoir entre mes « conseillers » et moi même. Mes coups de cœur semblent toujours trop ci ou pas assez cela. Problème, je suis un peu (beaucoup) têtu et désire forcément ce que je ne peux pas avoir ! Faut avouer que c’est couillon quand même ! Bah si !
Du coup, avoir trente ans au compteur et ne compter que peu de conquêtes entraînent forcément chez les gens, des conclusions hâtives. La première, toute simple : j’ai un égo surdimensionné et je n’aime que ma petite personne. En résumé, je suis prétentieux. En même temps, ils n’ont pas tort ! J’aime vanner les gens. Mon humour est un peu piquant. J’écris sur moi ! Moi je, moi je, moi je ! Et pourtant… si ils savaient… Deuxièmement, et c’est là que l’on rigole bien fort en se tapant sur le bide : je suis célibataire car… je ne m’avoue pas mon homosexualité ! Oui, j’ai eu droit à ce genre d’idées farfelues. Idées basées sur le fait que j’aime faire du shopping et donc me fringuer. Oui car la façon dont on s’habille indique si l’on est gay ou pas apparemment. On en apprend tous les jours hein ?! Le manque de conquêtes, avoir beaucoup d’amies filles sans sortir avec, et je n’en rajouterais pas, font que l’on arrive malheureusement à des résumés de vie assez cocasses ! Vive la caricature.
Pour ma part, je ne pense pas qu’il y ait de plan prédéfini. Je ne me revendique pas célibataire endurci, je n’ai pas forcément envie de passer ma vie seul, mais je préfère attendre que de me jeter sur la première venue. Mieux vaut être seul que mal accompagné comme on dit. Et puis finalement on s’en fout de tout ça. Seul ? Accompagné ? Et alors ? Le plus important c’est d’être bien dans ses baskets, le reste n’est que bla-bla, comme ce billet d’ailleurs…
L-ios