Jour 478 : Nouvelle n°40

                                        - La lune -  

Je suis assis sur le rebord de son lit. Le matelas est épais. Je m'enfonce dans la couette. Elle vient de fermer doucement la porte de sa chambre pour ne pas réveiller ses colocataires. C'est une ambiance sensuelle et silencieuse. Nous parlons à peine, nous chuchotons. Seules nos mains dialoguent. Dans cette pièce faiblement éclairée par la lumière de la lune, nos corps ont envie. Nos peaux ne supportent plus nos tissus trop lourds... 

Ses lèvres viennent frôler les miennes. C'est un jeu de bouche qui commence pendant que ses mains, comme par habitude, défont un à un les boutons de ma chemise. Poussé, je me retrouve allongé sur le dos, les jambes pendantes. Sans plus attendre elle se met à califourchon sur moi et se penche dans mon cou. Sa bouche se nourrit de ma peau. Elle l'effleure, elle l'embrasse. Je commence à trembler. C'en est trop... Je l'attaque à mon tour. Je me redresse. Elle se cambre. Je prends son visage à deux mains et l'embrasse fougueusement. Elle joue avec ma langue. Elle tourne autour, elle la suce subtilement. Elle retire son haut, et sans plus attendre mes mains sont déjà derrière elle et défont avec facilité ce soutien-gorge encombrant. Ses deux seins sont parfaitement dessinés. Ni trop gros, ni trop petits. La forme adéquat pour mes grandes mains fines. La lumière particulière de la lune finit de rendre parfait ce tableau nocturne. Mes mains se posent sur cette poitrine en demande. Elle frissonne. 

De baisers en caresses nous finissons nus. Nos corps s'emmêlent, s'enlacent, se désirent. Ma bouche recouvre la moindre partie de son corps et je glisse ma tête entre ses cuisses. De mes mains j'attrape ses fesses et plonge ma langue en elle. Elle gémit. Ma langue joue avec ses fines lèvres et son clitoris et sans prévenir je glisse un doigt dans sa chatte. Elle ne mouille pas. Elle ruisselle. Je sens l'excitation prendre possession de son corps. Ses doigts se perdent dans mes cheveux qu'elle tire doucement. Je me redresse et la retourne... 

Sur le ventre, la tête de côté sur son oreiller, elle ne peut plus rien faire. Mon corps lourd se pose sur le sien. Elle sourit. J'embrasse sa bouche pute. Je lui tire les cheveux et mes lèvres rejouent avec son cou, puis ses épaules et son dos... Je reviens me caler derrière elle. Elle soulève un peu son cul que je claque d'une main ferme. Elle laisse échapper un râle de plaisir. Ma langue excite son sexe liquide. Puis je viens caler en elle mon majeur joueur. Je la travaille sans discontinuer. Son corps entier se raidit et transpire de plaisir. Je trouve son deep spot, terme barbare désignant ce point au fond du vagin plus puissant que le point G, et ne cesse de jouer avec. Elle gémit. Sa respiration s'accélère, et d'un coup son corps entre en transe. Elle vibre littéralement sous mes doigts. Elle ne s'arrête pas. Moi non plus. Mon autre main vient claquer son cul. Elle s'abandonne... 

Affaiblie de plaisir elle vient se coller à moi. Elle m'embrasse rapidement et s'empare de mon sexe qu'elle avale d'un coup. Ma main caresse ses fesses et je me laisse faire. Sa bouche va et vient le long de mon membre. Sa langue opère des mouvements jouissif. C'est un délicieux supplice auquel je participe. Je sens rapidement l'envie d'éjaculer venir. Elle accélère. Nos regards se croisent. Nous nous comprenons. Elle veut. Moi aussi. Elle insiste. Je ferme les yeux et dans la lumière de sa lune elle se perd dans ma voie lactée. Je ne vois que des étoiles. Je suis ailleurs. Loin...

Elle vient se blottir contre moi. Nos corps électriques illuminent l'obscurité de sa chambre. Nos doigts s'accrochent. Sa bouche dans mon cou se love. Le silence remplit cette pièce

 revenue au calme. La lune elle est toujours accrochée dans le ciel. Témoin de nos ébats elle diffuse sa pâle lumière sur nos corps alanguis. Nos paupières se font lourdes. Nos corps s'étreignent. Nous nous endormons contents d'avoir joui, heureux de nous être aimés une nuit... 

L-ios