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Jour 261 : Nouvelle n°16

- Sur une terrasse -

Deux jours qu'il est là. Deux jours qu'il est torse nu à repeindre les murs extérieurs de chez moi. Je n'en peux plus de le regarder. Cet ouvrier m'excite. C'est un fait. J'en ai rêvé cette nuit. Tellement rêvé que j'en ai eu un orgasme, qui m'a réveillé. Il aura fini son chantier ce soir. Je ne le reverrai donc plus. Je veux qu'il me baise.

Je ne veux pas faire l'amour avec cet homme, je veux seulement du sexe. Sale. Bestiale. Que ce soit sauvage. Je le veux en moi. Le sentir au plus profond de mon corps. Je me décide donc à l'aborder. Je lui propose un rafraîchissement. Le bellâtre accepte aussitôt. Il faut dire qu'il fait une chaleur à tomber. De fines perles de sueur coulent le long de son torse musclé. Il doit avoir vingt-cinq ans. Dix de moins que moi. Il est jeune. Et tellement musclé. Je me mords la lèvre inférieure en l'observant. Je sens mon sexe s'humidifier. Je suis excitée. Tellement excitée que je m'approche de lui et colle ma poitrine contre son torse. Il parait un peu surpris mais bizarrement ne recule pas. Je lui souris et l'embrasse. Le jeune se laisse faire. Ma langue va chercher la sienne. S'enroule autour d'elle... Il aime. Je le sais. Je le sens. Il bande déjà.

Sans attendre il pose ses mains sur mes fesses rebondies et me colle contre le mur. Il est quinze heures, nous sommes sur la terrasse. Malgré les hauts feuillages, les voisins peuvent nous entendre. Qu'importe. Je baiserai. Je crierai si je le veux. Sans m'en rendre compte mon Casanova du jour m'a déjà remonté mon haut et dégrafé mon soutien gorge. Ses mains s'amusent avec ma poitrine. Il la masse. La malaxe. Je pointe. Mes seins sont durs. Et lui bande de plus en plus. Son pantalon peut craquer à tout moment. Je décide donc de défaire les boutons qui me séparent de son sexe, puis je baisse son boxer. L'homme est membré. Et tendu. Terriblement tendu. Je ne me fais pas prier et retire aussitôt mon petit shorty. Je ruisselle.

Il me retourne direct. Je me cambre pour lui offrir mon cul et mon sexe à peine poilu. Mon corps est en feu. J'ai la gorge sèche. Je caresse d'une main ma poitrine et de l'autre empoigne la queue de mon Apollon. Je me mets à le branler rapidement. Je tourne la tête, il sourit, s'approche de moi et m'embrasse. Je dirige son sexe vers le mien. Je joue avec. Je fais glisser son gland le long de mes fines lèvres. Il rentre un peu. Ressort. Puis d'un coup s'enfonce en moi sauvagement. Je hurle de plaisir. Il est à moi. Je le sens. Ses mains se posent sur mes fesses et il commence son travail délicieux. Je suis aux anges...

Il me lime. Je gémis sans m'arrêter. Son sexe glisse si facilement en moi. Comme une évidence. Telle la pièce manquante à mon corps, il me remplit. Je caresse mon clitoris pour me donner encore plus de plaisir. Il est gonflé de plaisir. Je sens que je vais jouir rapidement. Il ne s'arrête pas. Malgré son jeune âge, mon amant d'un coup me baise à merveille. Je sens sa bite gonfler. Lui aussi peut jouir très vite. Et il continue. Sans discontinuer.

Il m'entoure maintenant de ses bras. Il attrape ma poitrine. Cette levrette debout, dehors au soleil est un délice. Il n'y a plus d'air. La chaleur est étouffante. Il accélère ses mouvements de bassin... J'ai le bas du ventre qui me chatouille. Je n'en peux plus... C'est bon... Il est là. Je le sens venir... Mon corps se crispe, ma respiration se saccade et d'un coup je jouis. Puissamment. Je ne peux plus rien faire sauf crier.

Mon " homme " se retire. Je viens me mettre à genoux devant lui et le suce goulument. Je sais qu'il ne résistera pas longtemps. Je pense à toutes ces filles qui refusent que leurs hommes finissent le travail dans leur bouche. Les pauvres. Les ignorantes. Et j'accélère mes mouvements de bouche autour du sexe tendu me faisant face. D'un coup, la main du jeune se pose sur ma tête et sans attendre et dans un gémissement rauque il m'offre sa semence. Je n'en laisse pas une goutte. Son plaisir est mien. Je ne le lâche pas du regard. Cela lui plait. J'en suis persuadé. Après quelques coups de langue pour finir ce moment gracieux, nous nous étendons par terre, sur la terrasse. Le soleil brûle nos peaux. Débandant doucement, mon ouvrier sourit. A côté de lui, le corps engourdi de plaisir je souris aussi. Je m'essuie le coin de la bouche avec mon index... Je me suis faite baiser. C'était parfait...

L-ios

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