Jour 60 : Quand la musique est bonne...

Sans musique la vie serait une erreur. Cette punchline est à mettre à l'actif Friedrich Nietzsche. Et il faut bien se rendre à l'évidence, le philosophe allemand voit juste! La musique est partout, de la radio à la télévision, sur ordinateur, en vinyle ou dans son Ipod, elle nous colle à la peau. Mais moi ce que je préfère, c'est l'écouter en live. Et plus particulièrement l'été, lors d'un festival...

Ouais, un festival c'est un peu de swing, un peu du King, pas mal de feeling et de décibels. Merci Jean-Jacques! Vous l'avez compris, la musique ça se sent, ça se ressent, ça s'écoute en live et sous le soleil s'il vous plait! Rien n'égale un festival. C'est une ambiance particulière! Comme pour un concert classique c'est pour commencer une longue attente avant d'entrer dans l'arène musicale. Bobs ou chapeaux posés sur la caboche. Faut bien avoir du style! Ensuite vient l'insant de la fouille. A ce moment précis je vois toujours cette jolie étudiante rechercher des objets dangereux sur le corps des festivaliers et je me rêve d'une palpation de la belle. Dommage, à chaque fois je tombe sur une montagne de muscles peu clémente. Passé ce vilain moment de solitude, viennent mes minutes favorites. La première est celle où l'on m'accroche autour du poignet le fameux sésame. Le petit bracelet m'autorisant à rentrer dans l'enceinte du festival! Bracelet que tu ne quittes pas de l'été histoire de montrer aux gens ton coté rock! Plus tu en as, mieux c'est! Ensuite je m'avance tranquillement vers le brouhaha naissant. Au fil des mètres que je parcours le son s'intensifie, jusqu'à devenir plus épais et c'est à ce moment que tout commence. Là, les looks se mélangent, toutes les couches sociales sont représentées sans aucune distinction possible. La musique est fédératrice bordel! Mais un festival, c'est avant toutes choses des odeurs! Celle de la bière (boisson officielle!) tout d'abord qui coule à flot, celle aussi des clopes qui grillent aussi vite que la peau des festivaliers en plein soleil, le tout mêlé à une odeur de transpiration, car un festival c'est du bon son et de la sueur! Puis viennent les minutes où tu te balades, tes oreilles te mènent de scène en scène au grès du son et toi... ben tu kiffes! A un moment donné tu t'arrêtes, tu regardes ta montre et c'est le moment que tu attends depuis trois heures. Celui du concert de ton artiste préféré. Là tu poses ton boule dans l'herbe, un godet de bière dans une main, une clope dans l'autre et dès que le son retentit tu galoches à tout va la jeunette qui depuis une heure te matais... Rock'n'roll baby!

Rien que d'écrire ces quelques lignes je pense à tous ces lives vus. De Franz Ferdinand aux Red Hot Chili Peppers, en passant par Monsieur Iggy Pop (oui!oui!) ou Vampire WeekEnd. Mais mes cages à miel bandent encore du son de Manu Chao, d'Arcade Fire, de Muse, Birdy Nam Nam (miam!miam!), Phoenix, Ghinzu, Klaxons, Cocorosie ou encore LCD Soundsystem et je préfère m'arrêter là et en plus ne pas vous parler des artistes vus en salle. Il faudrait écrire un roman. Je vous laisse, je vais checker les programmations de cet été. Musique Maestro!

Musique : une pompe à gonfler l'âme. Milan Kundera

L-ios