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Jour 40 : Paris est Magique!

Ceux qui lisent régulièrement cet ersatz de journal en ligne savent que j’adore le football (cf. Jour 7 : Zizou, Marco et moi…). Les autres vous êtes maintenant au courant. Dans ce billet j’ai décidé de vous parler du club que je supporte. Ce club, c’est le Paris Saint Germain. Voilà, c’est fait, je l’ai dit ! Ne partez pas par pitié. Laissez-moi au moins vous expliquer !

Je suis un mec tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Du Sud-Ouest. Plus exactement de Périgueux (cf. Jour 8 : Je suis Pétrocorien !). Je vis depuis dix ans à Bordeaux. Bref, géographiquement et « footballistiquement » parlant tout me poussait à être supporter girondin. Beuuuh ! Non, moi c’est cette tunique bleue et rouge qui m’a toujours fait rêver. Je ne suis pas un de ces nouveaux supporters qui soutiennent le P.S.G maintenant qu’ils sont qataris et blindés d’oseille. Moi, c’est depuis gamin que je tripe sur cette équipe. Il y a eu des hauts et des bas et même débats mais toujours, oui toujours mon cœur a été parisien !

Ouais parisien ! Je l’admets, ça n’a pas toujours été simple. Le côté ville bourgeoise et qui plus est capitale de notre cher et beau pays n’a jamais aidé ce club à se faire aimer. Qu’importe, j’aime la difficulté. J’assume. Ah, je me rappelle encore ces bonnes vieilles blagues de copain plus ou moins bien intentionnés :

-Copain n°1 : « Hé, tu sais ce que ça veut dire P.S.G ? » (début de rire gras)

-Moi : « Euh, Paris Saint Germain il me semble, non ? » (air narquois)

-Copain n°1 : « Hé ! Hé ! Non ça veut dire PD sur gazon ! » (rire gras)

Bien entendu cela motivait les autres « copains », grands connaisseurs du foot.

-Copain n°2 : « Hé, tu sais ce que ça veut dire P.S.G ? » (l’originalité aura ma peau…)

-Moi : « Euh… Paris Saint Germain ? » (d’un air très niais pour leur faire plaisir)

-Copain n°2 : « Non. Cherche ! » (Quel déconneur !)

-Moi : « … PD … sur gazon ? » (obligé de se fondre dans la merde… pardon, dans la masse !)

-Copain n°2 (l’air enragé) : « Nooooooon ! ça veut dire Partir Sans Gagner ! ».

-Moi : « … »

Je vous passe les blagues de copain n° 3 , 4 et plus… Ainsi que celles de mes chers et tendres collègues ouvriers/supporters bordelais. Vous ne loupez rien je vous rassure. Cependant, j’avoue que mon club de cœur a bien cherché le bâton pour se faire battre. Entre transferts improbables et résultats en dents de scie (on parle là d’une très grosse scie !), ce club n’a rien fait pour arranger les choses ! Mais moi ça me passait au-dessus du caillou ! Mais sans rentrer dans les détails, si je dois sortir trois joueurs du lot, je citerais mon idole. Marco Simone ! Un putain d’italien. Un rital comme on dit ! Cheveux longs, barbu, pas très grand. Tatouage de l’emblème de Batman sur l’épaule, numéro 9 dans le dos, et des buts à gogo. Ce mec-là n’aura pas été le plus grand attaquant de Paris mais il aura été ma star ! Marrrrrrrco !!!

Puis il y a eu la pépite. Le diamant brut. Celui dont les pieds ont fait l’amour à de nombreux ballons. Celui dont les jambes ont cassé plus de reins que Rocco Siffredi à sa grande époque. Celui qui faisait fantasmer tous les dentistes de par sa dentition très aléatoire. Lui c’était Ronaldo de Assis Moreira. Autrement dit, Ronaldinho ! Ce mec était et est encore un génie. Avec lui, tous les samedis ressemblait à des premiers samedis du mois sur Canal+. Un film porno à lui tout seul. C’était samba sur le terrain. Et depuis quelques temps une nouvelle aire s’est ouverte. Friqué comme jamais ce nouveau P.S.G se fait plaisir et me fait plaisir. Il est arrivé. Lui. Le géant. La machine. Le Z. Non pas Zorro. Zlatan Ibrahimovic ! Avec lui tout a changé. Rien ne sera plus comme avant. Un égo au-delà de tout. Une présence électrique. Un caractère bien trempé et des gestes d’une classe folle. Le mec empile les buts comme Ribéry enfile les p**** ! Oups pardon ! Zahia si tu me lis, je m’excuse !

Bref, je suis un supporter tout ce qu’il y a de plus classique. Je n’aime pas aller dans les stades mais je ne loupe aucun matchs de mon équipe. Et quand Paris joue, je joue aussi. Mes pieds bougent. Ma main agrippe l’accoudoir du canapé. On pourrait croire que je suis pris de spasmes des fois. Je vis le match à fond. J’aime ce club, j’aime cette ville. Et comme disait le groupe Gold : « Ville de lumière, j’ai besoin de toi ! ». Et buuuuuuuuut !!!!!!

L-ios

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