Jour 15 : Je préfère dans le noir...

5 Janvier 2014

Cela fait déjà quinze minutes que je cherche le sujet de mon billet du jour et j'avoue que ça n'avance pas des masses. Dimanche soir, veille de reprise du boulot, les idées ne fusent pas. Et là, d'un coup d'un seul, j'ai mon sujet! Ce sera le cinéma! Oui le cinéma! Quoi de plus naturel que de parler de sa passion?

Moteur, on tourne! Il faut le dire, mais le cinéma et moi c'est une grande histoire d'amour. Je vous explique! Déjà, pour commencer, je vous mets au parfum, la télévision et moi on est fâché! Tellement fâché que je n'en ai plus. Moi j'ai opté pour la carte UGC Illimitée. La carte du bonheur. Bref, du cinéma à hautes doses.

Tout me plait au cinéma. J'aime d'abord réfléchir au film que je vais allé voir. L'idée peut venir du bouche à oreille, d'une critique lue, du conseil d'un pote ou tout simplement d'une bande annonce vue la fois précédente. Et niveau film, pas de préférence! Du film d'action à la comédie romantique, tout peut y passer! Avec tout de même un bémol pour les films comprenant des robots. Pas trop mon délire. Mais je peux facilement aller mater une bobine juste pour le plaisir de voir une actrice que je trouve belle! (Monica, Penelope et Anne ne me contrediront pas!)

Une fois le film et l'horaire calés, c'est toujours le même rituel. Les lunettes dans une poche et la carte magique dans l'autre. Arrivé au cinéma je me pose devant la borde, effleure de mon long doigt l'écran tactile et glisse lentement ma carte dans la fente... Bon, bon, bon on se calme! Ticket dans la mimine je rentre, me fait déchirer légèrement mon billet par l'ouvreur et glisse le précieux sésame dans mon porte-monnaie car oui je garde mes tickets de cinéma. J'ai trente ans et je peux aller au ciné jusqu'à soixante fois par an. Je vous laisse faire le calcul!

Une fois dans la salle, il faut choisir sa place. Jamais au centre. Toujours sur le coté et le plus proche de l'allée. Quand t'as des échasses à la place des jambes c'est plus sympa! Une fois les bandes-annonces passées le spectacle peut enfin commencer. Les lumières s'éteignent, les gens parlent de moins en moins fort, chuchotent, puis se taisent. On voit quelques écrans lumineux de portables bouger, puis s'engouffrer dans une poche de pantalon ou un sac. Le film démarre. Seul le son des pop-corns se fait entendre. Vous savez, votre voisin de devant qui semble faire exprès de chercher pendant dix minutes le pop-corn idéal à manger? Moi ça ne me gène pas, cela fait partie du folklore!

Fin du film, tout le monde sort. C'est la cohue. Si je ne suis pas seul j'aime échanger à chaud avec les potes. Les impressions sont souvent divergentes mais toujours intéressantes. Une fois rentré je range délicatement le ticket de cinéma dans la boite à ticket et me pose pour écrire la critique du film. Enfin ça, c'était avant. Mais il se peut que www.claque2fin.blogspot.com refasse son apparition. Tout est possible.

Pour conclure je reprendrais la citation de George Cukor (Oscar du meilleur réalisateur en 1964 pour My Fair Lady) qui disait : "Le cinéma c'est comme l'amour, quand c'est bien, c'est formidable, quand c'est pas bien, c'est pas mal quand même.". Tous les films ne me procurent pas un plaisir intense mais le simple fait de me poser dans une salle noire de cinéma y contribue... The End

Avec dans le rôle principal : L-ios

Réalisateur : L-ios