Jour 38 : Viol d'estomac...

La plupart du temps, à la fin d'un repas, on hésite pour choisir le dessert que l’on va prendre. Chez soi, les choix sont souvent restreints. On hésite entre un fruit, un yaourt, une compote ou bien un morceau de gâteau si l’occasion se présente. C’est rare ! Le choix devient plus cornélien lorsqu’on est au restaurant. Que prendre entre une part de gâteau basque, la crème brûlée du chef, le riz au lait à l’ancienne, ou encore la salade aux fruits de saison ? Sans oublier bien entendu les fameuses glaces. Pour moi ce soir pas d’interrogation. Aucune hésitation possible.

Ce soir, je suis de retour au Kokomo Delicatessen (cf. Jour 34 : Kokomo Delicatessen). Toujours la même ambiance. Les Beach Boys sont toujours là, Elvis aussi, ça fleure bon le rock’n’roll. Burger, frites maison et bière pour se restaurer. Ne changeons pas un trio qui gagne. Mais c’est sur la fin du repas que les choses se sont gâtées. Oh oui ! N’ayant pas plus faim que ça après ce copieux repas, j’ai tout de même demandé la carte pour « voir » les desserts. Mais j’avais une idée derrière la tête. Je l’avais vu la fois d’avant mais n’avait pas osé. J’avais hésité mais étais resté sage. Là, je ne voyais que ça d'écrit sur la carte. Ce soir, c’est décidé, je craque. Ce sera... le "Brownie de la Muerte"! Ay ! Ay ! Caramba !

Comment vous expliquer ce qu’est exactement le Brownie de la Muerte? Ma part ressemblait à celle d’un gâteau de mariage. Vous savez les parts que l’on coupe avec un grand couteau et en triangle. Le triangle n’était pas équilatéral mais pas loin. Une part de cochon ! Pour la confection de ce piège à gourmands rien de plus simple. Deux morceaux de brownie au chocolat classique posés l’un sur l’autre et collés par le milieu avec du caramel et beurre de cacahuètes. Il y avait la dose! Vos hanches frétillent hein ?! Mais, ce n’est pas fini. Sur le dessus un glaçage épais (très épais!) à l’Oréo. Plus un demi Oréo posé dessus. Bah oui, la cerise sur le gâteau en quelques sortes! En résumé, du sucre, du sucre, et encore du sucre. Une cuillère de ce gâteau pourrait faire exploser le taux de sucre d’un diabétique. Je ne suis pas diabétique. J’ai tout mangé. Un peu aidé par la demoiselle m’accompagnant. Mais si peu. Trop peu d’ailleurs ! Mon estomac confirme. J’avoue tout de même que la dégustation a été bonne. Charlie et sa chocolaterie peuvent aller se rhabiller !

Le gastronome et magistrat français Anthelme Brillat-Savarin a dit : « Qu’est-ce que la santé ? C’est du chocolat ! ». Je veux bien le croire. Mais ajoutez-y du caramel, du beurre de cacahuètes et de l’Oréo et votre balance elle vous dira le contraire…

L-ios + 2kg